Le compte est bon !

29 ans de mariage aujourd'hui ! Bon anniversaire à tous les deux et bonne route ensemble,espérons que le chemin sera long , long , long !!

On s'adapte !

Voici mes haricots qui lèvent et que je dois butter , seulement , avec Zilia , le chiot terrier de ma fille que je garde quelques jours , je ne peux le faire , il serait tenté de prendre exemple sur moi et je n'ai pas envie que mon carré de jardin ressemble à un champ de mines! C'est qu'elle apprend vite , fermeté et cohérence font que les ordres simples sont obéis , je suis sidérée par ce que peut faire ce quatre pattes , mais attention de ne pas se faire avoir par ses beaux yeux, la malice ne demande qu'à surgir ! Alors , je me prends pour le photographe puisque la jardinnière s'est transformée en éducatrice pour chiens !

Ma logique n'est pas logique !

Je vous explique : je suis une handicapée des manettes , interrupteurs , télécommandes , les symboles dessinés sur chaque engin destinés à faciliter  la manipulation des dites choses ne sont pas pour moi . Si j'ai 2 possibilités ex : descendre ou remonter un store électrique , systématiquement , je me trompe ,idem pour les manettes marche -arrêt ,on doit m'expliquer une seule manoeuvre et là , miracle , mon cerveau enregistre, peut-être un hémisphère défaillant ?

Ils travaillent peu ?

L'image des profs est souvent salie , on prétend volontiers qu'ils ont peu de travail , bizarre , mon mari part en cette période de corrections d'examens à 7 h le matin pour se rendre à 72 kms de chez nous et rentre à 19 h , ceci toute cette semaine, j'attends les réflexions qui de mes voisins , qui de mes beaux frères qui ne manqueront pas le 30 juin de dire : "Alors , t'es en vacances ? " Et non , les corrections vont au delà des 30 juin , nous ne programmons nos vacances qu'à partir du 10 juillet , des convocations peuvent tomber . De temps en temps , il est bon de préciser les choses .

De l'ambiance !

Ce soir , je serai au spectacle , l'ambiance sera assurée par mon cher et tendre, et oui , la France joue sa qualification pour le championnat d'Europe et tout s'arrête . A moi les hurlements , les "ALLEZ , ALLEZ" oh! P...IN !, la gestuelle sera présente avec agenouillements , frappements des mains , là , c'est de dépit , et oui , il faut décoder ,faute , y'a faute , ça , c'est à l'intention de l'arbite . En fait , je peux suivre une autre émission , je sais toujours où on en est . On refait le match jusqu'à la mise au lit , puis le lendemain , et les commentaires vont bon train ! C'est beau le chauvinisme !

C'était comme ça avant !

En 1963 , j'avais 7 ans et j'étais la dernière de 4 enfants . Mes parents travaillaient dans un tissage et étaient payés à la quizaine , paye qui servait uniquement aux dépenses de nourriture , les vêtements étaient achetés pour les ainés et nous on récoltaient les usagés .Le dimanche , c'était le jour du lapin ou du poulet , pas de viande en semaine , seul le père de famille avait de la charcuterie en petite quantité . Nous étions nourris avec du délicieux riz au lait ou de la semoule , des légumes du jardin , pas de chocolat , je n'en ai jamais vu chez moi , par contre , on se faisait des tartines de beurre saupoudrées de sucre qu'on frottait l'un contre l'autre pour obtenir du sucre en poudre .D'ailleurs , le sucre en poudre s'obtenait en écrasant avec l'aide d'une bouteille des morceaux sur un torchon , la pate à tarte s'étalait aussi avec une bouteille . Nos distractions en été , la baignade au canal , maman emmenait le goùter , le plus souvent un bocal de compote de pomme sur du pain et ça faisait l'affaire . Je n'ai jamais eu la sensation de faim , tout le monde était pareil , certains allaient à l'épicerie avec le carnet où toutes les dépenses étaient consignées , mais ma mère ne voulait pas de ce crédit , quand on n'a pas d'argent , on n'achète pas disait- elle . Il a fallu attendre les années 67 -68 pour voir une amélioration de notre niveau de vie , la télé est apparue , puis le réfrigérateur et la machine à laver.Aujourd'hui , le confort est dans la majorité des familles , mais la précarité de certains me renvoit 44 ans en arrière où la viande n'est pas au rendez vous à toutes les tables , les gens grossissent mais ce n'est pas une preuve de bonne santé , les nantis d'aujourd'hui ne sont pas les nantis d'hier, ils pulvérisent les records de richesse pendant que d'autres comptent leurs sous ...