En quête d'une vie meilleure

Ils étaient 50 , 60 ,70 , impossible pour l'instant de les dénombrer vu l'état de décomposition des corps , ils ont terminé dans un camion frigorifique alors qu'ils cherchaient une terre d'asile pour échapper à la guerre en Syrie ou une vie misérable. Ils ont payé très cher leur voyage , croyant à un eldorado , miroité par des passeurs sans scrupules  qui les ont laissés agonir sur le bord de la route , je me pose toujours cette question : acculée à partir , aurais - je le courage ( parce qu'il faut l'être pour affronter ces dures conditions ) d'emmener un baluchon et subir la faim , la soif , la fatigue , les cris des enfants et penser à la mort à chaque instant ? Rester et subir les privations , les persécutions , les bombardements , la maladie , le désespoir ? Je plains ces immigrants , parqués comme des animaux , indésirables , je ne peux que les plaindre contre la folie des hommes qui déclenche le chaos au mépris des conséquences .