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23/02/2012

Mea culpa

Hier , notre président a fait acte de contrition . S'il avait su que c'était mal de se rendre au restaurant Le Fouquet's avec ses amis people , il ne l'aurait pas fait , c'est vrai qu'il avait dit qu'il ferait une retraite dans un monastère , certes , un peu moins glamour pour son image d'ambitieux . Il nous a fait la comédie de l'amour parfait avec Cecilia , la petite caresse sur sa joue alors que cette dernière amorçait un geste de recul. Puis , catastrophe , Cecilia divorce . Carla apparait . Après 3 mois de fiançailles , Carla , c'est du sérieux . En amour comme en politique , notre président se laisse séduire par les sondages qui montrent que les français s'offusquent des paradis fiscaux , des gains faramineux des grands patrons et des retraites chapeaux , vite , il s'indigne comme le peuple . Et pourtant , au début de son mandat , il était fier de représenter une droite décomplexée par l'argent , il fallait protéger les gros riches pour qu'ils ne partent pas mettre leur magot ailleurs . Voilà , ce mea culpa m'irrite , une ligne de conduite inconstante ne me rassure pas du tout , j'espère qu'il ne repassera pas !

12:23 Publié dans BLABLABLA | Lien permanent | Commentaires (6)

Commentaires

Moi aussi ! je sui effarée de voir avec quelle vitesse on peut dire tout et son contraire.......

Écrit par : Colette | 23/02/2012

et il nous soûle avec sa valeur travail, alors qu'il a tant fait pour détricoter le tissu industriel, au bénéfice des actionnaires. Le salaire moyen des français qui permet à peine de vivre correctement, mais qui demeure leur seule ressource pour la majorité d'entre eux, devant la peur du chômage puis de la décrépitude qui s'en suit, est un rappel constant que sans travail, pas de vie, donc c'est de l'expérience vécue. Alors que pour lui, la valeur travail opposée à une soi-disant paresse liée aux acquis sociaux, ça pose question. En plus, où il est le travail pour ceux qui cherchent désespérément et doivent se réfugier dans des pis-aller comme l'auto-entreprise, gage certain d'une pauvreté à 100 sous de l'heure, semaine de 70 heures, sans week-end ni vacances, ni congés-maladie (horreur ce dernier terme pour lui...). Il ferait mieux de raccourcir ses discours et de dire "marche ou crève", il y a longtemps qu'on a tous compris.

Écrit par : saperli | 24/02/2012

Ouaip, il avait juste oublié que l'élection d'un président, ce n'est pas une nouba privée, c'est un peu l'affaire un peuple...

Quand on est élu, on va à la Bastille, à la Concorde ou à la République avec la foule.

On ne va pas en boîte avec des potes...

Écrit par : le-gout-des-autres | 24/02/2012

Sûr y a à dire et redire.

Écrit par : mab | 24/02/2012

Mensonges et manipulations sont les deux mamelles de la droite...

Écrit par : Moune | 25/02/2012

tout m'irrite avec celui là

Écrit par : marie-madeleine | 28/02/2012

Les commentaires sont fermés.